Qui parle (apparemment rien à voir) de déforestation sauvage en Afrique centrale et de l'assassinat de Patrice Lumumba, ancien premier ministre congolais, en 1961.
La raison de mon blocage sur ce slam africain ?
Certainement le personnage de l’obstinée et lumumbiste Leah.
« Charles Simonds installe dans des anfractuosités de murs des petites constructions éphémères en argile. Traces supposées de civilisations miniatures disparues, elles sont, elles aussi, promises au même sort par les éléments naturels, les passants, le temps. » Source : edufrac
Et nous que construisons-nous, quelles traces laisserons nous ?
Parmi mes mots favoris du moment (tout près de rasséréner, pleutre ou gouleyant), il y a faroter. On dit ça en Afrique. Ça veut dire frimer. On dit par exemple que « les ivoiriens sont de grands faroteurs ».
Promenade à Saint-Flour, Cantal, l’été dernier. Des surprises dans toute la ville. Et aussi… un lit, un vrai, dans la rivière (l’Ander ? ). Juste aperçu de la voiture, pas le temps de s’y attarder.
Je suis ravie de découvrir ici l’installation de Peter Callesen qui me rappelle cette vision furtive.
Qui en sait plus sur cet éléphant installé dans la lagune vénitienne dans le cadre de la Biennale ? Croisé cet été en revenant de Sant’Erasmo (le bon plan pour aller se baigner), je le retrouve avec plaisir en photo sur Caleidoscopio.
J’ai envie de l’associer à d’autres éléphants de Venise : ceux, touts petits, de la Scuola di San Rocco, qui se blottissent à la base des colonnes de la façade.
Je sais pas vous mais je pense à des graines qui ont germé et à la parabole du semeur. Une métaphore qui se file non seulement dans le domaine de la culture (CQFD ici ) mais aussi (et avec un peu d'imagination)… de l’écologie.
Photos : une installation de Dominic Wilcox : 400 chaussures de la marque Terra Plana. Terra Plana fabrique des chaussures à partir de produits recyclés (toile de parachute, pneus de vélo, sièges de voiture…). Via le blog Abigail Doan.