22 décembre 2009

Ondulations








« Dans cette ville d’Abbaza, il y avait un palmier devant nos fenêtres. C’était la première fois que je voyais cet arbre splendide poussant librement dans un doux climat. Je regardais ses feuilles trembler dans la brise du matin et c’est de là que me vint l’idée de ce frémissement des bas, des mains et des doigts que mes imitatrices ont déformé ; elles ont oublié d’aller à la source primitive et d’observer les mouvements du palmier, de les accueillir en elles avant de les projeter au dehors. »

Après la visite de la belle exposition Isadora Duncan (1877 - 1927) "Une sculpture vivante" au musée Bourdelle, je me suis plongée avec plaisir dans la biographie de la danseuse aux pieds nus.

J’adore les passages où elle décrit ses sources d’inspiration : le mouvement des vagues, des oiseaux ou des nuages dans le vent. Mais c’est en arbre frémissant qu'il me plaît le mieux de l'imaginer.

Isadora Duncan sur la plage à Venise, 1903 ou 1905, Anonyme / dans le théâtre Héraclion d'Athènes, photographiée par son frère Raymond Duncan / au Parthénon photographiée par Edward Steichen / sur scène par Arnold Genthe / Robe Delphos du couturier Mario Fortuny, vers 1910 / La danseuse Loïe Fuller sur scène / Le printemps de Boticelli.



1 commentaire:

caroline_8 a dit…

Depuis le temps que je voulais lire sa vie... et bien, je vais m'y mettre. Je ne suis pas une passionnée de la danse mais plutôt de la vie de femmes passionnantes.