Bestiaire de Venise

J’ai un livre préféré sur Venise : c’est Visa pour Venise de James Morris.

Dans ce livre, j’ai un chapitre préféré qui s’appelle « Bestiaire ».

James Morris évoque les créatures fantastiques, plutôt inquiétantes d’ailleurs, « tapies dans la maçonnerie » de la ville qui observent ou narguent le visiteur.

« Chiens, crocodiles, oiseaux, basilics, crabes, serpents, chameaux, monstres divers et effroyables espèces. »

Pour la plupart ce sont de vieilles patères vénéto-byzantines incrustées sur les murs des palais ou des maisons. Le guide de voyage Les balades de Corto Maltese m’a appris que leur origine remonte à l’an mil et que leur production s’est poursuivie jusqu’à la fin du XIIIe siècle. Qu’on retrouve des panneaux similaires en Syrie, en Arménie ou en Espagne. Et qu’il y a aussi de nombreuses imitations qui datent du XIXe siècle.

Bien sûr le bestiaire de Venise ne s’arrête pas à ces petites sculptures étranges. Il faut porter la plus grande attention aux animaux représentés sur les mosaïques ou ceux qui pointent leur museau dans les tableaux.

Je me suis à amusée à lister ceux dont parle James Morris. Je vous les poste très bientôt.