9 mai 2009

Pourquoi j’aime bien la narratrice dans les romans de Claudie Gallay (enfin, dans Seule Venise et dans Les Déferlantes)

Parce que quand elle a pas envie de répondre à une question, que c’est pas le bon moment ou je ne sais quoi, elle ne répond pas… et toc.

Parce qu’elle est très forte en « coq à l’âne » autant que mon amie Marianne, c’est dire.

Parce que, quand on lui pose une question (décidément, les questions…) et qu’elle ne sait pas, elle dit « je ne sais pas » et elle regarde au loin…

Parce que souvent, elle ne sait pas à quoi se réfèrent les répliques de gens… Le lecteur non plus : c’est pas grave, il se dépêche de tourner la page.

Parce qu’elle est nulle en conversation ou plutôt qu’elle aime les bribes, les creux, les silences ou les phrases « décousues », oui voilà « décousu », c’est le bon mot.

Parce que les gens qu’elle rencontre sont vraiment des drôles d’oiseaux.

Parcequ’elle est là, sans y être.

Parce qu’elle est comme Venise, prête à sombrer, mais qu’elle ne sombre pas.

Et vous avez-vous une narratrice préférée ?

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