30 septembre 2009

Un sens caché ?










Petits signes ésotériques sur le trottoir glanés en rentrant du travail.

27 septembre 2009

Ada




Ces photos m’ont fait penser à Adah. (Adah préfère d’ailleurs qu’on l’appelle Ada « qui fonctionne dans les deux sens ».)

Adah est la jumelle hémiplégique de Leah.

En recherche d’équilibre et d’harmonie, elle adore tellement les palindromes (du type « Rose verte et rêves d’or ») qu’elle lit les livres à l’envers quand elle les a lus à l’endroit. Il lui arrive aussi de s’exprimer dans une langue, inventée de toute pièce, dont l’ordre des mots est inversé. Inversé est des mots l’ordre.

Adah est un des personnages du roman de Barbara Kingsolver, Les yeux dans les arbres.

Elle est entièrement passée de l’autre côté du miroir !

Photos : Boskke via Oh Joy ! / Elspeth Diederix / Anna Nordquist Adersson via Wrongdistance

25 septembre 2009

Petit jeu avec Eré, les livres et moi-même





Je reprends à ma très superficielle façon le petit jeu d’Eré du chouette blog A peine ma bougie éteinte.
Le principe : répondre aux questions avec le titre d'un livre lu ((pour la première fois depuis le 1er janvier 2009)).
Un même titre ne peut être utilisé qu'une seule fois.


- Décris toi : Madame Tête en l’air (Charles Roger Hargreaves)
- Comment te sens-tu? : La Tempête (Claude Ponti)
- Décris là où tu vis actuellement : Quartier perdu (Patrick Modiano)
- Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu? : Samarcande (Amin Maalouf)
- Ton moyen de transport préféré : L’automobile de Bécassine (Cauméry)
- Toi et tes amis, vous êtes : Jazz et vin de palme (Emmanuel Dongola)
- Comment est le temps ? : (Ilona vient avec )la pluie (Alvaro Mutis)
- Ton moment préféré de ma journée : Le divan, c’est amusant (Corine Maier)
- Qu'est la vie pour toi? : Un si bel avenir (Véronique Ovaldé)
- Ta peur : La barbarie ordinaire (Jean Clair)
- Comment aimerais-tu mourir ? : Ou tu porteras mon deuil (Larry Collins, Dominique Lapierre)
- La condition actuelle de mon âme : Petites natures mortes au travail (Yves Pagès)

Photos : Lisa Occhipinti sur Etsy

24 septembre 2009

Todas esas palabras que no me dijiste






- Se promener dans Madrid.
- Avoir l’œil attiré par un petit papier coincé dans la fissure d’un mur.
- Déplier le papier avec avidité.
- Déchiffrer la phrase du billet.
- Ne pas forcément comprendre (c'est de l'espagnol)
- Mettre le papier dans la poche de son jean et puis l’oublier.
- Mettre son jean à la machine à laver.
- Récupérer le petit papier (bien flétri).
- Relire la phrase...

Et puis qu'est-ce que vous feriez vous avec ce petit papier ?

Pilar Lopez, Autonomous public art workshop, Université de Madrid

22 septembre 2009

L'inquiétant nuage de barbe à papa



Coup de coeur pour les photos délirantes de Daniela Edburg...
Merci Marianne pour le coup d'oeil !

A voir en vrai ici




20 septembre 2009

Flex !



Me suis souvent demandée si la souplesse de caractère était un signe de sagacité ou de faiblesse (jusqu’à en perdre son identité, non ?)

Et voilà que ce joli canapé grimpant vient raviver cette petite réflexion.

Un avis ?

Photo : via le blog Wrongdistance, Canapé de Lila Jang

17 septembre 2009

Motifs urbains





Mon regard s'est arrêté sur ce mur... au pelage de fauve.

14 septembre 2009

Envie d'évasion



« Un instant plus tard, elle y pénétrait à son tOur, sans se demander une seule fOis cOmment diable, elle pourrait bien en sOrtir. »

(OOOOui, je suis au travail.)

PhOtO : via CaleidOscOpO. Texte : Lewis CarrOll, Alice au pays des merveilles

13 septembre 2009

La peur bleue



En quelques minutes, la peur afflue.

Elle est bleue et liquéfiante.

A toute allure, les vaisseaux de mon corps véhiculent sa sale substance toxique, coulante, concentrée à l’extrême.

Jusqu'à ce qu'elle se dilue et puis que ça recommence.

Photo : céramique d'Elsa Sahal

12 septembre 2009

En prévision de l'automne







Déjà les feuilles changent de couleur.

Une envie surgit !

De voir fixés sur le papier ou le tissu leur contour et nervures, avant qu’elles ne disparaissent.

Photos : ? via flickr / via Bloom magazine / Mitsuru Koga via ah-yi / Philip Newton / Inleaf

11 septembre 2009

Archéologie de la fête


Encore un mur de Venise.
Encore un mur en voie d’effritement.
Mais celui-ci porte un serpentin bleu. Plusieurs mois après le Carnaval, il murmure toujours… une parole festive.

Si vous aimez les murs qui parlent ou l’archéologie de la fête : l’épisode 1, c’est par ici.

9 septembre 2009

Tissu ondulant de paroles




« Les tisserands traditionnels, initiés au symbolisme de leur métier à tisser (…) savent tous qu’en faisant naître sous leurs doigts la bande de tissu qui se déroule comme le temps lui-même, ils ne font que reproduire les mystères de la Parole créatrice. »

Photos : détails d’une installation de Jean Shin, TEXTile, 2006. Texte : Amadou Hampâté Bâ, Vie et enseignement de Tierno Bokar

8 septembre 2009

Couleurs Bellini


6 septembre 2009

Envies déco







Du blanc, des touches de couleur et moult plantes ou fleurs...


Pas bien, j'ai perdu mes sources, sauf photo 3 : via Rose Bohême




5 septembre 2009

Kokologo !










Une joie d’enfant en retrouvant sur le site de Vlisco (les tissus africains made in Hollande) ce tissu à motifs gallinacés, celui même que porte si bien M. Bakary Modibo.

M. Bakary Modibo ?

Mais ouii, le conservateur du musée Bombana de Kokologo.

Pardon ?

Dans le musée Bombana de Kokologo, joyeux spectacle de la compagnie OPUS (l’Office des Phabricants d’Univers Singuliers), M. Bakary Modibo « présente avec enthousiasme et conviction une collection de curiosités et d'inventions africaines a utilité variable, dignes de figurer au sommaire du Catalogue des Objets introuvables », vêtu ... d’une mémorable chemise-poule.

Où ? Quand ? C’était le 4 août au Mas Thibert dans le cadre du festival Les Envies Rhônements.



3 septembre 2009

Les petites peaux





Elles me feraient presque penser à des petits bouts d'affiches qui se décollent, ces merveilleuses écorces d'arbres photographiées par Cédric Pollet (Cliquez ici, c'est super beau ! )

1 septembre 2009




Le temps a passé.
La pluie est tombée ou une main anonyme les a déchirées.
J’aime ce qu’il reste de ces affiches, sur les murs ocres de Venise.